Inspirer le désir d’entreprendre
OSEntreprendre a pour mission d’inspirer le désir d’entreprendre et de contribuer à bâtir un Québec qui soit fier, innovant, engagé et prospère. Ces quatre adjectifs n’ont pas été choisis au hasard. « Tout ce qu’on fait est lié à ces mots-là », indique Manon Théberge, présidente-directrice générale de l’organisme à but non lucratif OSEntreprendre.
Depuis sa fondation, il y a 26 ans, OSEntreprendre a réussi à faire participer plus de 1,5 million de gens à ses activités. L’activité principale, le Défi OSEntreprendre, rassemble de 50 000 à 60 000 personnes.
Le Défi OSEntreprendre est présent dans les 17 régions administratives du Québec. Dans l’ensemble des régions, plus de 300 responsables se mobilisent afin de faire connaître les projets issus de leur milieu. « Le travail des responsables locaux est de repérer les initiatives, de regrouper les personnes qui portent ces projets et de les inciter à s’inscrire, explique Manon Théberge. Nous, chez OSEntreprendre, on les accompagne, on les fédère, on les met sous les projecteurs. Elles deviennent des modèles pour d’autres, qui vont à leur tour faire avancer les choses dans leur communauté. »
« Grâce à la bonne influence qu’exerce continuellement le Défi OSEntreprendre, on fait rayonner les entreprises du Québec », poursuit Manon Théberge. Elle se réjouit de la grande diversité que suscite l’organisme qu’elle dirige.
« On cherche à accompagner autant la personne qui souhaite ouvrir une boulangerie dans un village, et dont la réalisation du projet permettra à quelques familles de s’installer au village et de faire en sorte que l’école puisse rester ouverte, que celui ou celle qui veut conquérir le monde grâce aux nouvelles technologies, illustre la pdg de OSEntreprendre. Nous misons sur l’inclusion de tous les modèles. »
Les valeurs véhiculées par OSEntreprendre trouvent un écho du côté de Québecor. « Le Défi a une grande portée auprès des Québécois de tous les horizons, dans chacune des régions de la province », confirme Pelra Azondekon, qui chapeaute le développement et la stratégie entrepreneuriale pour Québecor et ses filiales. « C’est une mission que Québecor a en commun avec OSEntreprendre. Pour nous, il est naturel de soutenir le Défi OSEntreprendre, car il inspire et récompense l’audace d’aspirants entrepreneurs comme celle d’entrepreneurs plus aguerris, dans une variété de catégories. »
« La force de OSEntreprendre s’explique par les efforts cohérents qu’on a réussi à déployer partout au Québec, pense Manon Théberge. On s’assure que nos réseaux et nous travaillons dans la même direction pour diriger les projecteurs sur les entrepreneurs et non sur les organisations. »
Les participants au Défi OSEntreprendre avaient jusqu’au 12 mars pour soumettre leur candidature. Chaque dossier admissible a ensuite été étudié par un jury. Au niveau local, la sélection des candidats se fait habituellement à la suite de la lecture des dossiers; aux niveaux régional et national, les participants sont appelés à présenter leur projet en personne.
« L’étape de la présentation des dossiers permet aux candidats de créer des liens, qui auront pour effet de susciter des questionnements. Les participants apprennent à se présenter et à faire preuve de synthèse, rapporte Manon Théberge. La pdg précise que les dossiers de tous les participants sont examinés.
La force de la communauté entrepreneuriale
OSEntreprendre, c’est aussi un réseau qui compte 11 745 entrepreneurs participant à l’une ou l’autre des activités de l’organisme. Inscrits dans le répertoire des entreprises – le Répertoire OSEntreprendre –, ces entrepreneurs bénéficient d’une ressource très utile. Cette inscription leur permet notamment de trouver des fournisseurs d’ici.
Manon Théberge fait valoir l’un des principaux avantages de se joindre à la communauté entrepreneuriale de OSEntreprendre : les participants bénéficient de tout un écosystème, qui constitue une mine d’informations précieuses pour quiconque nourrit une ambition entrepreneuriale. L’organisme n’offre toutefois pas de services d’accompagnement, de mentorat ou de financement.
« OSEntreprendre communique régulièrement avec les participants faisant partie de la communauté entrepreneuriale », explique la pdg de l’organisme. En effet, de par leur inscription à la communauté, les participants restent au fait des occasions d’affaires, des informations liées au financement, des changements de règles et de lois ou encore des sites web de références.
La force de la communauté entrepreneuriale permet à plusieurs de s’ouvrir à de nouveaux marchés. Comme l’illustre Manon Théberge, « un de nos participants, qui produit ici du sirop d’érable, a réussi, dans le cadre d’une mission des Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ), à développer un marché à l’étranger »
Une collaboration qui a du sens
Accroître la force de la communauté entrepreneuriale, c’est là que la collaboration entre OSEntreprendre et Québecor prend tout son sens, selon Pelra Azondekon. Elle est aussi la directrice générale d’asterX, une cellule de capital de risque mise sur pied par Québecor en 2021.
« Par l’entremise d’asterX, affirme Pelra Azondekon, nous mettons l’innovation et les technologies au cœur de notre stratégie entrepreneuriale. Nous sommes axés sur la création de partenariats avec des start-ups émergentes qui sont avantageux pour les deux parties. Nous possédons, au Québec, un riche bassin de talents en innovation. Alors, nous aspirons à offrir une validation commerciale sur le plan local, en privilégiant l’adoption de solutions développées par des bâtisseurs d’ici et qui répondront à nos besoins et à nos défis internes en matière d’innovation. »
« La meilleure manière de soutenir nos entrepreneurs, c’est d’être leurs clients », affirme Manon Théberge. La pdg de OSEntreprendre reconnaît que « Québecor a des pratiques avant-gardistes et inspirantes, et qu’elle fait affaire avec des entreprises d’ici parce que c’est dans son ADN ».
Québecor et OSEntreprendre s’affairent à véhiculer la philosophie et les valeurs qu’elles ont en commun à l’ensemble de leur écosystème. Elles le font grâce à des initiatives comme le Défi OSEntreprendre et les Bourses Pierre-Péladeau, qui célèbrent toutes deux leur 26e édition cette année. Pelra Azondekon, qui siège au conseil d’administration de OSEntreprendre, renchérit : « Comme nos assises respectives sont solides, nous travaillons ensemble – maintenant – pour amener ce partenariat encore plus loin. »
Québecor, le fleuron québécois, a initié il y a près d’une décennie un partenariat avec OSEntreprendre. Parmi les filiales de Québecor au sein de ce partenariat, on trouve Vidéotron Affaires à titre de partenaire platine. En effet, Vidéotron Affaires offre son appui dans la catégorie « Innovations technologique et technique » et au Prix du public du volet Création d’entreprise du Défi OSEntreprendre.
Une expérience humaine
Le Défi OSEntreprendre s’adresse aux jeunes du primaire, du secondaire, du cégep et de l’université qui ont lancé un projet (volet Scolaire); aux nouveaux entrepreneurs (volet Création d’entreprise); et aux entrepreneurs en affaires depuis plus de cinq ans et dont le cheminement est synonyme de réussite (volet Réussite inc.). Il y a aussi un volet qui s’adresse aux entrepreneurs souhaitant mettre en place des modèles d’approvisionnement avec des fournisseurs d’ici (volet Faire affaire ensemble).
Si des prix et des bourses totalisant 800 000 $ sont distribués chaque année, les sommes offertes représentent surtout un facteur d’attraction. « On a évidemment besoin d’argent quand on lance son entreprise, et les montants accordés aux participants contribuent à leur donner de la visibilité et de la crédibilité, reconnaît Manon Théberge. Mais c’est surtout le fait de côtoyer d’autres entrepreneurs qui les amènent à progresser plus vite. »
La somme de toutes ces expériences humaines est primordiale, estime la pdg de OSEntreprendre. « Les entrepreneurs, dans bien des cas, découvrent avec étonnement que d’autres font face aux mêmes problèmes qu’eux. »
Les rencontres qui se font au sein de la communauté entrepreneuriale permettent à de nombreuses personnes de casser l’image souvent biaisée qu’elles ont de l’entrepreneur confiant, qui fait preuve de leadership. « Une personne peut se révéler audacieuse et fonceuse, et être aussi introvertie, avec un esprit analytique, rappelle Manon Théberge. Il n’existe pas de profil type de l’entrepreneur. »
Développer l’esprit d’entreprendre à l’école
L’Éducation à l’esprit d’entreprendre, une formidable approche pédagogique mise au point par OSEntreprendre, génère des retombées considérables sur le développement des jeunes.
« Le but de OSEntreprendre n’est pas de faire des jeunes de petits entrepreneurs, quoique certains jeunes connaîtront peut-être beaucoup de succès en affaires », précise Manon Théberge. Elle rencontre parfois des lauréats qui ont participé au volet Scolaire lorsqu’ils étaient jeunes.
Selon la pdg de OSEntreprendre, le principal objectif d’une formation scolaire n’est pas de former des électriciens, des avocats ou des entrepreneurs, par exemple, mais de soutenir le développement du potentiel de chacun. Dans un cadre scolaire, les projets entrepreneuriaux contribuent non seulement à la persévérance et à la réussite éducative, mais ils permettent aussi aux jeunes de s’épanouir.
« Les projets entrepreneuriaux peuvent convenir en particulier aux élèves qui ont des troubles d’apprentissage, qui sont doués ou qui ne sont pas soutenus à la maison, lance Manon Théberge. Ça aide les élèves à avoir des attaches à l’école, à créer des liens avec les intervenants scolaires et les enseignants, à persévérer et à donner du sens aux apprentissages. »
La pédagogie entrepreneuriale permet aux intervenants scolaires de renouveler leurs pratiques, mais aussi de ressentir davantage de plaisir à enseigner, grâce notamment à une réduction des troubles de comportement des élèves et de gestion de la discipline en classe.
Rayonner ensemble
Le Défi OSEntreprendre a connu un léger creux durant la pandémie. Par contre, en 2022, OSEntreprendre a remarqué un vif engouement pour le concours, avec 49 314 participants. « Durant le confinement, lorsque tout était fermé, ou presque, il y a eu un levier de motivation, se souvient Manon Théberge. L’envie d’entreprendre, on la trouve partout, dans chaque milieu, que ce soit à petite ou à grande échelle. »
Depuis la création, en 2021, du volet Faire affaire ensemble, Pelra Azondekon fait partie du jury. Ce volet du Défi OSEntreprendre est soutenu notamment par Québecor.
Le volet Faire affaire ensemble met en lumière des entreprises qui se démarquent par leurs pratiques d’approvisionnement auprès de fournisseurs des quatre coins de la province.
Un lauréat du volet Faire affaire ensemble, André Morin, de la microbrasserie St-Pancrace, est un bon exemple. Copropriétaire de cette entreprise de Baie-Comeau, André Morin a dû prendre certaines décisions qui se sont finalement révélées payantes pour l’entreprise et pour l’ensemble de ses partenaires locaux.
Des dizaines d’entrepreneurs provenant des 17 régions administratives du Québec et travaillant dans de nombreuses sphères d’activité ont décidé, à l’instar d’André Morin, de relever le Défi OSEntreprendre.
« On souhaite qu’il y ait de plus en plus d’entreprises qui se tournent vers les fournisseurs d’ici, une ligne de dépense à la fois! confie Manon Théberge. Chez OSEntreprendre, nous appuyons l’ensemble de ces initiatives, et nous espérons faire avancer les choses auprès des entreprises établies et de celles en démarrage, partout au Québec. »
Mis à jour en juin 2024, Par Vidéotron Affaires