Assurer la pérennité de l’entreprise familiale dans une industrie en constante évolution

Portrait de David Ouellette propriétaire de plusieurs boutiques Vidéotron.

blogue david ouellette

David Ouellette passait tout son temps libre chez Cablovision Warwick, l’entreprise fondée par son père en 1974. « J’y étais tous les samedis et pendant les journées pédagogiques, puis j’y ai travaillé, se rappelle l’entrepreneur, qui a fait l’acquisition de Cablovision Warwick en 2009. J’ai continué à la faire évoluer, en ajoutant de nouveaux services, comme l’Internet et la téléphonie par câble. »

Dans la foulée de son ascension dans l’entreprise, David Ouellette a noué une entente avec Vidéotron pour élargir sa gamme de produits en téléphonie mobile. Les deux entreprises, étroitement liées depuis plus de trois décennies, n’en étaient pas à leur première collaboration. 

« Dans les années 90, nous avons fait une interconnexion pour recevoir le signal de Vidéotron et le rediriger vers nos abonnés, explique David Ouellette. Ça nous a permis de rester rentable par rapport à d’autres petits câblodistributeurs. On a pu offrir des services de qualité similaires à ceux de Vidéotron, mais sans avoir à investir des millions dans des têtes de ligne ou de nouveaux équipements. » 

Même si l’interconnexion avec Vidéotron a aidé Cablovision Warwick à poursuivre ses activités et à conserver son indépendance, David Ouellette n’a jamais cessé de se tenir à jour pour que l’entreprise reste compétitive. « Mon secret : lire beaucoup et rester à l’affût de ce qui se passe chez les grands joueurs comme Vidéotron, Cogeco ou Bell », reconnaît l’entrepreneur.

En 2021, David Ouellette a toutefois pris la décision de passer le flambeau au géant des télécommunications. « Entre la vidéo sur demande, Helix, l’Internet sur les mobiles et les nouveaux produits sur le marché, ça allait devenir compliqué de survivre, confie l’homme d’affaires. Nous savions que Vidéotron était intéressée à faire l’acquisition de Cablovision Warwick depuis plusieurs années, donc c’était tout naturel. » 

« Il ne passe pas une journée sans que je pense à ma décision. Ça m’a fait un pincement au cœur de vendre l’entreprise de mon père, mais je ne regrette rien. C’était la bonne décision à prendre pour le bien de la business et de la clientèle. Les affaires, c’est les affaires! »  

PORTRAITS D’ENTREPRENEURS

De nos jours, la proximité est une denrée rare. C’est pourtant cette proximité avec votre réalité d’affaires et votre région qui fait notre force, grâce à nos 39 boutiques qui, à ce jour, offrent désormais l’éventail complet des services Affaires aux entrepreneurs locaux. Voici une série de portraits qui met en relief la fibre entrepreneuriale des propriétaires de nos boutiques.

Rester ouvert aux occasions d’affaires

Toujours ouverts aux occasions d’affaires, David Ouellette et son père avaient fait part à la filiale de Québecor de leur souhait d’ouvrir, en 1992, une franchise à Victoriaville. Après le succès de cette première succursale, les Ouellette ont ouvert quatre autres magasins dans la région, quelques années plus tard. Ils ont ensuite choisi de diversifier leur offre et de proposer des produits Microplay, ainsi que des services câblés et en mobilité. Cette diversification leur a permis de rebondir lorsque la location de films a commencé à décliner. David Ouellette avoue qu’au cours de cette période il a subi quelques revers.  

« C’est dommage de se faire dire que dans deux, cinq ou dix ans, ta business n’existera plus, confie David Ouellette. Quand Vidéotron s’est mise en quête de points de vente pour ses services de téléphonie et d’Internet, l’entrepreneur n’a pas hésité à transformer ses magasins en boutiques. « Aujourd’hui, je possède deux boutiques en Mauricie et une à Victoriaville; cette transformation nous a permis de survivre. » 

Il fallait cependant replacer les équipes lésées par la fermeture des SuperClub. David Ouellette a décidé d’acquérir deux comptoirs alimentaires dans des centres commerciaux. « Comme je suis né dans la région de Victoriaville, quand j’ai su que Fromagerie Victoria envisageait d’ouvrir des franchises à travers le Québec, je me suis montré intéressé à investir, car la poutine et le fromage frais, je connais bien ça. » 

Pour son aventure dans le secteur de la restauration, David Ouellette s’est entouré de partenaires. Il possède maintenant quatre franchises de la bannière. « J’ai aussi à mon actif quelques bâtiments commerciaux et résidentiels, je suis toujours ouvert aux occasions d’affaires. »

Rayonner dans la région

Avant d’envisager de se retirer, David Ouellette reste actif dans sa région natale, qui lui est chère, et continue à répondre aux besoins changeants de sa clientèle. 

Lors de la rénovation de la boutique de Victoriaville, David Ouellette en a profité pour y consacrer un espace aux gens d’affaires. Cette idée avant-gardiste, saluée par ses pairs, a fait des petits auprès d’autres franchisés. L’entrepreneur reconnaît toutefois que ce nouveau volet comporte des défis. « La clientèle d’affaires se concentre sur sa propre production, elle n’a pas le temps de s’occuper du service des télécommunications, rapporte-t-il. Il faut leur livrer une proposition bâtie de A à Z pour eux. » 

La clé du succès, pour David Ouellette, consiste à aller sur le terrain et à cogner à la porte des entreprises. Il faut aussi s’engager dans la communauté. « Ça veut dire participer à des tournois de golf, assister aux soupers organisés par des fondations, se joindre aux chambres de commerce, te faire connaître dans les arénas... Le réseautage, ce n’est pas la partie la plus facile, mais c’est un facteur de réussite important. » 

« Quand on est sur le terrain, il faut aimer ça, continue l’entrepreneur. Si j’étais plus jeune de 20 ans, c’est le genre de job que j’aimerais occuper. » 

« J’aime démarrer des projets, les mettre en place, et confier les opérations quotidiennes à d’autres qui le font très bien »
« J’aime démarrer des projets, les mettre en place, et confier les opérations quotidiennes à d’autres qui le font très bien »

David Ouellette

L’entrepreneur essaie de transmettre « la passion du terrain » à ses troupes. « Se bâtir un noyau de clients, ça prend du temps, pense David Ouellette. Si tu vends un cellulaire à un client, par exemple, et que cette personne a aimé l’expérience qu’elle a vécue, elle va revenir naturellement à ton commerce et renouveler l’expérience. Ce n’est pas toujours évident de faire tourner la roue, mais une fois qu’elle tourne, les deux parties sont gagnantes. » Une relation fondée sur l’écoute, l’échange et la confiance a le potentiel de perdurer et d’assurer la réussite de tous.


15 mars 2023, Par Vidéotron Affaires

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